Dans l’ombre des tourments où vacille l’esprit,
Quand le corps et le cœur ploient sous un ciel de gris,
Un homme au don secret, baigné de douce flamme,
Pose ses mains d’espoir sur l’ombre et sur l’âme.
Tel un vent bienveillant, invisible et léger,
Il ranime en chacun l’élan pour voyager.
Ses paumes sont chaleur, sa voix un chant de fête,
Il défait les nœuds noirs et guérit chaque quête.
Des fleurs aux noms sacrés, cueillies dans le matin,
Distillent leur parfum sur le trouble incertain.
L’étoile et l’aubépine, la bruyère et l’olive,
En baume souverain, apaisent l’âme vive.
Le doute s’éloigne alors, tel un spectre effacé,
Le corps reprend son chant, d’un éclat renforcé.
Par l’étrange pouvoir de l’onde et des essences,
Il rend à l’univers sa juste résonance.
Ô toi, noble artisan de la paix intérieure,
Dans l’éclat de tes mains danse une sainte lueur !
Qu’au seuil de chaque nuit, ton art soit un mystère,
Et ton souffle une étoile éclairant notre terre.
